Pourquoi l'APEME est-elle contre le projet des cultures marines?

A ce sujet, lisez également les observations détaillées faites par l'APEME à l'occasion de l'enquête publique cliquez ici

En raison d'un littoral inapproprié à l'implantation de ces types d'élevages intensifs :

- vitesse excessive des courants marins, 

- différences énormes de hauteur d'eau, selon les marées, soulevant les filières,

- vents et vagues fragilisant les filières,

- tenue incertaine des ancrages sur ces fonds (tempêtes..), 

- pas d'infrastructure proche sur cette côte.

Conséquences sur l'environnement de la Côte d'Emeraude :

- saccage d'un espace maritime et littoral exceptionnel dédié au tourisme balnéaire familial et aux activités nautiques (plage, baignade) par le dépôt de dizaines de milliers de coquilles sur les plages, de déchets plastiques, de filets et de ferrailles issus de l'exploitation, sans compter les milliers de tonnes annuels de bio-dépôts. Pollution visuelle par la présence de centaines de bouées.

- promenades sur la plage et baignades interdites sans trousse de secours !

- destruction de plusieurs centaines d'emplois locaux liés au tourisme et aux activités nautiques, en raison de la forte baisse prévisible de la fréquentation des restaurants, hôtels, gîtes ruraux, chambres d'hôtes, campings, commerces locaux.

- occupation du domaine dédié à la voile légère, aux sports de glisse, à la plaisance et pêche de loisir, au kayak ...

- gêne aux activités maritimes : pêcheurs, caseyeurs.

- menace sérieuse pour la survie de la conchyliculture traditionnelle (huîtres et moules).

Cette logique de production industrielle intensive est rejetée par une grande partie de la profession.

- nouveau désastre écologique et économique en Bretagne, après celui des algues vertes, produit par une même logique de satisfaire la demande au mépris de la préservation durable des équilibres naturels et économiques.

- plus de cultures mais la ressource en nourriture est limitée, risque de destruction de la faune et de la flore endémique,

- productions industrielles de faible qualité gustative,

- entassement de population avec une augmentation du risque de maladie et d'épidémie dans les élevages,

- favorisation des grandes exploitations et limitation d'installation pour de nouveaux exploitants,